En management, il est essentiel de savoir jongler entre différentes postures pour s'adapter aux besoins de chaque situation et de chaque collaborateur.
Aujourd’hui, je vous parle de deux postures de communication : la posture haute et la posture basse.
Toutes les deux bénéfiques selon le contexte, il faut apprendre à jongler avec elle !
La posture haute du manager: pour diriger et structurer
La posture haute est celle où le leader se positionne en tant qu'expert et décideur.
C’est celle qui montre, celle qui sait, donne des ordres et exerce le pouvoir.
La posture haute est particulièrement utile pour :
Poser le cadre : En début de projet ou lorsqu'une nouvelle équipe se forme, il est essentiel de définir clairement les attentes, les objectifs et les règles à suivre. La posture haute permet de structurer le travail et d'assurer que tout le monde soit sur la même longueur d'onde.
Fixer les objectifs : c’est une responsabilité clé du manager. Cela inclut non seulement les objectifs globaux mais aussi les jalons intermédiaires et les critères de réussite.
Contrôler les résultats : Suivre l'avancement du travail, mesurer la performance et apporter des corrections si nécessaire sont des actions où une posture haute est indispensable.
Recadrer et décider : Lorsque des problèmes surviennent, en cas de crise, ou lorsque des décisions importantes ou urgentes doivent être prises, le manager doit intervenir de manière directive.
La posture basse du manager: pour coacher et développer l'autonomie
À l'opposé, la posture basse est celle du coach.
C’est celle qui ne sait pas, ne comprend pas, ou du moins le laisse croire
Ici, le leader adopte une approche plus humble, posant des questions plutôt que de donner des réponses.
Cette posture est particulièrement efficace pour développer l'autonomie et la confiance des collaborateurs.
Les bénéfices de la posture basse
Responsabilisation : En laissant les collaborateurs trouver eux-mêmes des solutions, on leur donne la possibilité de s'approprier leur travail et de devenir plus responsables.
Développement des compétences : Cette posture encourage l'apprentissage et l'innovation, les collaborateurs sont incités à réfléchir et à proposer des solutions créatives.
Renforcement de la confiance : Poser des questions et écouter activement montre aux collaborateurs que leur opinion est valorisée, ce qui renforce leur confiance en eux, en leurs capacités, et aussi en leur manager.
Comment adopter concrètement une posture basse ?
Pour intégrer cette approche dans votre management quotidien, voici quelques questions clés à poser lorsque vos collaborateurs viennent à vous avec un problème :
Quelle est la réalité du problème ? Qu’est-ce qui se passe vraiment ?
Cette question permet de clarifier la situation et d'encourager le collaborateur à analyser les faits.
De quoi as-tu besoin pour y faire face ? Que dois-tu faire selon toi ?
Encouragez le collaborateur à identifier les ressources nécessaires et à proposer des actions.
Et du coup, qu’attends-tu de moi ?
Cela permet de définir votre rôle de soutien sans empiéter sur l'autonomie du collaborateur.
En adoptant cette méthode, vous verrez à coup surs des changements positifs dans la confiance de vos collaborateurs, et aussi dans votre propre charge mentale !
Expérimenter la posture basse
Je vous encourage vivement à essayer d’adopter cette posture. Vous serez surpris de voir à quel point cela peut transformer la dynamique de votre équipe.
Pour conclure : diriger quand c’est nécessaire, et coacher le plus souvent possible, voilà la clé d’un management équilibré et efficace.
Avez-vous déjà expérimenté la posture basse dans votre management ?
Partagez vos expériences et vos conseils dans les commentaires ci-dessous !
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