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Un an !

Dernière mise à jour : 5 juil. 2019

Le 6 juillet 2018, je quittais mon poste de manager au sein de la CMA74, après 17 années au service des petites entreprises de Haute-Savoie, pour me consacrer à Amaclé, ma petite entreprise à moi !


J'ai choisi, Amaclé.

Partir pour l'aventure...


Quitter mon job, oser me lancer dans l’aventure entrepreneuriale, que je connaissais bien pour avoir croisé tant de créateurs et surtout pour la vivre de l’intérieur au côté de mon mari, a été une décision difficile à prendre.

Un saut sans filet, car on n’est pas aidé quand on décide de démissionner, qui m’a couté des nuits sans sommeil et des crises d’angoisses étouffantes…

J’ai fini par le faire ce saut, la peur au ventre. Comme je l’ai écrit il y a plus d’un an, je n’ai pas attendu de ne plus avoir peur. J’ai eu raison, j’ai sauté tremblante mais j’ai atterrit... déterminée ! Une fois dans l’action, la peur s’est envolée.


Je ne dis pas que j’ai dormi à poing fermé les 365 nuits qui viennent de s’écouler, mais ce n’est plus à cause de la peur.... c’est à cause de l’envie.

L’envie de développer Amaclé, l’envie de réussir, l’envie d’apprendre, l’envie de satisfaire mes clients, l’envie de poursuivre quoiqu’il en coute cette aventure, ce rêve…

Le rêve de me sentir libre, entière, juste, à ma place.

Et c’est cette envie qui m’a permis de faire des choses dont je ne me serai jamais cru capable, de rencontrer tant de nouvelles personnes, de me mettre en avant, de trouver des clients, de demander de l’aide aussi.

Ce qui est le plus difficile dans le changement, c’est de comprendre qu’il est nécessaire de changer, et de prendre la décision de le faire.

Ensuite, on se met en mouvement, on passe à l’action, et on se découvre des ressources insoupçonnées. (Tout parallèle avec mon métier de coach…n’est pas fortuit !)


L'entrepreuneuriat, un manège infernal !


et se retrouver dans le tourbillon du manège !


Alors évidemment, il y a eu des hauts et des bas dans cette année.

Des journées de solitude, des doutes, des émotions exacerbées.

Il n’y a pas de filtre quand c’est votre entreprise. Vous prenez tout en pleine face.

Le bon devient extraordinaire, les plus petites victoires vous apparaissent comme des succès planétaires à célébrer, la joie et la fierté de chaque pas accomplis sont à la hauteur de l'énergie déployée. A l’inverse, tout refus, tout aléas, toute porte qui se ferme peut prendre des dimensions de tragédies grecques !

Je me suis beaucoup appliquée en cette première année à progresser la dessus, à garder la tête froide, à ne pas monter trop haut, ni à descendre trop bas.

Garder à l’esprit que même si c’est moi et rien que moi cette entreprise, ce n’est pas toute ma vie. C’est simplement mon job.

Je pense que garder ce recul est à la fois le plus essentiel et le plus difficile.


La liberté de choisir et de décider, seule

Dans mon sac : confiance, responsabilité, liberté et plaisir


J’ai beaucoup appris sur moi cette année.


En me mettant en action, j’ai tenté des choses, et compris que je pouvais me faire confiance. Faire confiance en mes compétences, en mon pragmatisme, en mon intuition. Et au delà de cette confiance en moi, j’ai encore développé ma confiance en la vie.

Le positif engendre le positif, et si je n’y crois pas, personne n’y croira pour moi.


J'ai également découvert ma capacité à travailler, et au dela à être, seule.

Evidemment, je reste une fervente convaincue de l’équipe et du collectif, et j’ai déployé beaucoup d'energie pour échanger, rencontrer de nouvelles personnes, intégrer des réseaux très enrichissants, créer des collaborations, monter des formations, des conférences, des ateliers en duo. J’adore cela, l'émulation me nourrit, ouvre mon horizon, me pousse à réfléchir autrement, à être plus créative, plus adaptable.

Mais Amaclé, ca ne reste que moi. Je suis responsable de mon activité, de ses possibles, de ma réussite, personne d’autre ne prend les décisions et ne les assume.

Je suis libre et totalement décisive. Et ça me galvanise.


J’ai gagné en liberté ce que j’ai perdu en sécurité, c’est certain. Les fins de mois ne sont pas encore très drôles, mais les journées, elles, le sont. Et mes lundis sont aussi jolis que mes vendredis !

Le plaisir est là, chaque jour. Celui de faire ce que j'aime, d'apprendre au quotidien, de sans cesse créer, tester, inventer de nouvelles manières de faire, et surtout le plaisir, immense, de me sentir utile à mes clients.


Pouvoir partager le vécu de cette aventure, quelle chance.

Vraiment seule sur ce chemin ?


Je n’aurai pas vécu cette première année de la même façon sans le regard et le soutien de mes proches. Leur encouragement, leur intéret, leur questionnement, leur aide très concrète pour certain, m’ont donné des ailes et m’ont permis de me transcender.

Le rôle de mon mari a été déterminant également. Sa compréhension de ce chemin chaotique qu’il connait si bien a été réconfortante. Pas besoin de toujours expliquer, il sait. Et puis pouvoir poser la tête sur une épaule, de temps en temps, ca fait vraiment du bien.


Certains nous prennent pour des fous d’être 2 entrepreneurs à la maison…

Fous ? Un peu c’est certain ! Fatigués, et très occupés aussi.

Mais surtout fiers de ce que nous construisons au jour le jour, comblés de faire des activités qui nous ressemblent et nous épanouissent, heureux de donner à voir les valeurs qui nous animent à nos enfants.


Garder le cap pour demain

Et maintenant, on garde le cap !


Mes enfants... Ils représentent le doute qu’il me reste aujourd’hui au sujet de cette nouvelle vie : suis-je plus ou moins disponible pour eux qu’avant ?

En termes de temps de présence, de capacité à être disponible pour les rendez-vous, les activités, les sorties scolaires, je dirai oui, sans hésiter. Mais pour ce qui est de ma capacité à être tout à fait présente à eux, en me déconnectant totalement d’Amaclé, en posant mon smartphone et bien au delà en arrêtant le petit vélo qui trotte dans ma tête ….je pense que j’ai des progrès à faire !

Ce sera l’un des défis de ma deuxième année !

Avec celui de continuer à kiffer et à trouver des clients qui me ressemblent.

Parce qu’une autre des choses que j’ai appris cette année, c’est que l’on récolte ce que l’on sème. Je n’attire que des clients dont je partage les valeurs, dont l’activité ou le sens qu'il donne à leur action me parlent vraiment. Cela veut certainement dire que ma communication est juste, à mon image.

Et ça j’en suis vraiment fière, car l’authenticité est mon moteur. C’est sa quête qui m’a fait sauter dans le vide il y a un an, et elle reste ma boussole absolue.


Alors joyeux anniversaire Amaclé ! Et surtout reste toi-même.


Joyeux anniversaire Amaclé !

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