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Ah oui, c'est (aussi) ça d’être entrepreneure !

Lundi matin. L’automne est là, la pluie arrive…ENFIN, à en croire le niveau du lac d'Annecy ou le craquèlement de la terre de la plage d’Albigny !

Mais moi, à me retrouver, en ce lundi matin, seule derrière mon PC, face à ma fenêtre, sans un emploi du temps très précis en ce premier jour de la semaine… je me dis que je n'aime pas trop l’automne….


Face à mon PC. Face à moi-même.

C’est donc cela être entrepreneure.


Des moments d’euphorie, quand on sent que oui, c’est ça qu’on voulait : la liberté, l’authenticité, la possibilité de s’accomplir par soi-même, la folle envie de faire ce qu’on aime, ce pour quoi on est douée, et d’en vivre.

Mais aussi ces moments de mélancolie, où les autres nous manquent, ceux qu’on retrouvait le lundi matin autour de la machine à café et à qui on racontait notre week-end, ceux avec qui on prenait plaisir à échanger, débattre, co-constuire, se confronter aussi.

Des moments de panique, où le doute arrive : et si je n’y arrivais pas, et si en fait je manquais de compétences, de courage, d’énergie, de détermination... Et si mon compte en banque ne retrouvait plus durablement le chemin du vert… et si je mettais en danger ma famille, mon couple, mon propre équilibre … Et si…


Oui, c’est bien ça, être entrepreneure. Je le savais.

17 ans à en côtoyer tous les jours dans mon ancien métier et 5 ans à co-vivre l’aventure de mon mari….Je ne peux pas dire que je n’étais pas prévenue !!


Alors quoi ? Comment faire face à ces fluctuations de météo…interne ?


SI j’étais mon propre coach, je me dirais, sors, rencontre des gens, échange avec d’autres entrepreneurs…et j’aurais raison ! Les quelques réseaux que j’ai investi ces derniers mois m’ont déjà tellement apporté.

Je me dirais aussi, bouge-toi, fais du sport, va voir un film au ciné… respire, ne culpabilise pas de ne pas avoir le même rythme de travail qu’un salarié, permet toi des pauses. Et j’aurais encore raison bien sur, mais ça, ça m’est difficile. Il faut que j’apprenne à lâcher.


Car au final, la solution est là, je le sais. Lâcher.

Lâcher prise, accepter ce qui vient. Les jours de soleil, où l‘énergie est là, apportant avec elle la foi inébranlable en son projet, et en soi. Et les jours plus gris, où le découragement pointe le bout de son nez, menaçant d’emporter avec lui, ce que l’on met tant de force à construire.


Accepter, mais évidement ne pas renoncer, ne pas s’embourber, et trouver des solutions, pour que le soleil revienne, vite! Même si c’est l’automne !


Ma solution ce matin s’appellera TED, je sais que je vais trouver un ou deux conférences inspirantes à visionner. Et ce sera reparti !


Alors joyeux lundi !


Trouver des solutions pour que le soleil revienne !

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